De tes yeux sans pitié
dévisages le monde
vieil arbre muet
as vu passer amours et guerres
sans trembler ni crier
blessures au clair
raconte-moi la vie de ceux
qui s’approchaient tout près
riches et gens de peu
dis-moi s’ils te caressaient
en te racontant leurs vies
ou ne faisaient que passer
Toujours caresser le tronc des arbres.
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Des yeux et des oreilles
les rumeurs du monde
comme des bruits parasites.
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