Il suffit de bien peu
poser les yeux
tendre l’oreille
attendre un souffle
espérer une goutte
deviner un oiseau
il suffit d’un sentier
pour approcher
le paisible
le merveilleux
le simple
loin du tapage
du brouhaha
de l’embrouillamini
du charivari
du méli-mélo
du oaï
loin du tohu-bohu
de l’abracadabra
du couci-couça
du et patati et patata
de nos vies de fadas
Il suffit de bien peu
CarnetdeMarseille 
Ps- au-delà de ça, c’est une merveille. Un cadeau que je vais utiliser. Et qui arrive à point nommé, tant la mélancolie s’agrippe aujourd’hui , et je ne sais pourquoi
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Tiens donc ! Un marseillais qui parle – presque – comme un napolitain.
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vidéo-repos…
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