Photo @DavidCoquille – La Marseillaise
(À demain 8h30)
Les mots pour le dire
« Presque comme au cinéma. 20h02. Fauteuil confort, grand écran et film colorisé. Teinté 14-18. La première ligne, la deuxième ligne, patin couffin. Assez vu des films de guerre mais bon, rester assis encore un peu. Tiens, la ligne bleue du 11 mai. L’horizon du début de la fin du confinement. Dans quatre semaines donc, les minots de retour à l’école mais les librairies toujours fermées. Les lycéens dehors mais pas les étudiants. Les cantines rouvertes mais ni les bars ni les restos. Penser à abréger la séance et puis entendre des tests et un masque grand public pour chacun. Grand public, kézaco ? Se rasseoir parce que déboule la scène finale, l’évocation des jours heureux. Il a osé… Les jours heureux, c’était le titre du programme du Conseil National de la Résistance, distribué clandestinement sous la forme d’un petit livret, et mis en œuvre dans l’après-guerre. Fermer les yeux. Ne pas crier. Promettre de ne pas oublier et quitter la salle, en quête d’une terrasse où respirer l’air tiède du crépuscule. »
Parole Parole – Mina
CarnetdeMarseille 
Nous n’oublierons pas, Dominique !
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Oui, la démagogie éhontée, les sous-entendus à la Résistance avec notamment cette formule empruntée sans complexe…
Il faudrait interdire, en période de confinement, de regarder ce genre de discours poisseux et dégoulinant (« les éboueurs… les journalistes… ») d’hypocrisie – non, il ne s’est rien passé sur le plan social depuis trois ans.
Et annonce de la réouverture des classes le 11 mai (le 13 mai, ça aurait été plus gaullien !)… bon courage aux profs et élèves masqués (« toi, là-bas, tu ne t’es pas trompé de salle ? »)… Blanquer, au boulot !
Le grand n’importe quoi débité par un type qui semble revenir d’un week-end à La Barbade tellement il est… masquillé. 🙂
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