La terrasse est au calme, à l’écart de toute circulation.
Elle donne sur une petite place ronde cernée de douze acacias plantés par les premiers propriétaires.
Un arbre pour chaque mois de l’année. Il paraît que ça devait porter bonheur.
Aujourd’hui, pour une fois, j’ai consulté la carte.
D’ordinaire, dès que je suis attablé, le patron vient me serrer la main et me propose – bolo ou trois fromages, Monsieur Louis ?
Pâtes ou pizza, pizza ou pâtes, je tranche selon mon humeur.
C’est le seul moment de la journée où frémit en moi un zeste d’incertitude, d’indécision.
(à suivre)