A l’approche de leurs coques géantes, nous nous risquons sur la proue.
Tu viens contre ma poitrine et je ferme les yeux tandis que là-haut, les marins t’applaudissent tellement tu es beau.
Une fois à quai, je les laisse t’effleurer. Bouche bée.
Je suis sûr qu’ ils n’ont jamais imaginé pareille merveille.
Dans aucun port.
Parfois, ils osent même un baiser sur tes joues rondes.
Je fais mine de ne rien voir et nous partons jouer au soleil sur la jetée.
(à suivre)