Il y a du Zeus dans cette écrivaine-là.
La foudre est son style, teinté de vague à l’âme et de sensualité.
Ce livre me révéla la violence d’une existence de routine étriquée par l’embargo.
L’idéal révolutionnaire du Che assommé à petit feu.
Le poids de slogans ressassés comme des comptines usées jusqu’à la ixième génération de barbudos.
Et puis le sexe à fleur de mots pour sans cesse affirmer sa liberté envers et contre tous.
Les amours pitoyables et admirables d’une jeunesse havanaise promise à l’anesthésie du dollar.
(à suivre)