– C’est fini, Monsieur Arthur ! Allez !
Face au sablier, j’ai beau agiter la tête en signe de refus, tu as beau hurler “ mon papa, mon papa ! ” en t’agrippant à ma chemise
blanche, rien n’est plus fort que ce soldat qui nous arrache l’un à l’autre et te bâillonne.
Vite, tu t’éloignes de bras en bras vers la porte d’entrée.
Très vite même.
Tant mieux, je me dis, tant mieux…
A peine le temps de capter le claquement du chargeur et tu as disparu dans le fracas rougeoyant de ce matin d’octobre.
(fin)