M’accompagne souvent, le fils de tisserand
mains longues en ondes de fée
cheveux d’ange
regard d’enfant
cœur de géant
brillante danse des doigts sur l’ivoire du Steinway
premier concert à l’âge de 7 ans
il a souri jusqu’au bout,
le dos droit jusqu’à la fin des temps.
Arthur Rubinstein en concert à Moscou, le 1er octobre 1964
Le piano n’est pas droit, lui, il s’harmonise parfaitement avec la posture de l’artiste qui a aussi du rubis et de la pierre (magique) dans son nom et son jeu.