Zoé. Le prénom de ma grand-mère.
Celle qui n’émigra jamais plus loin que de son village à Marseille.
Cent dix kilomètres sur les ailes d’une calèche pour tomber chez des riches et suer sa vie durant comme bonniche.
Ces histoires du coeur de l’Amérique lui auraient écarquillé les yeux.
Malgré l’absence de Dieu et la moiteur des tropiques, je suis sûr qu’elle ne se serait pas sentie étrangère à ces femmes cent fois brisées et cent fois ressuscitées.
Zoé, c’est promis, votre livre je ne le quitterai plus.
Je l’emporte avec moi et pourquoi pas à Cuba.
(à suivre)